Bye bye les gars
Gros party pour le depart de Vincent et Adrien, 2 potes francais qui sont rentres au pays apres avoir passe 1 mois de stage (soit 1 mois de fun) ici a Montreal.
Ce fut la tournee des Grands Ducs ... la tournee des bars quoi !
Au saint Boc
Depuis l’ouverture de son petit bar-terrasse en 1980, le Saint-Sulpice n’a pas changé de mains. Il occupe maintenant les trois étages et le sous-sol de la maison centenaire qui l’abrite. Durant une soirée d’été achalandée, plus de 1500 personnes peuvent prendre un verre et bavarder dans les nombreuses pièces des trois étages ou sur les terrasses. D’ailleurs, en été, les spacieuses terrasses attirent les foules, particulièrement durant le Festival Juste pour rire. Le bar offre toujours des spéciaux sur les pintes et les pichets. Bien qu’en fût on propose uniquement les produits Labatt, le choix de bières importées en bouteille comblera les goûts de chacun.
Il est dommage que ce joli pub soit aussi bien caché. Lorsqu’on y entre, on se retrouve presque en Irlande. Le décor est chaleureux. Le rez-de-chaussée ressemble à un vrai salon avec ses sofas et ses petites tables basses; une grande fenêtre ronde donne sur une sympathique terrasse intime et les multiples tables, chaises et tabourets de bois gravitent autour d’un petit bar. L’étage est principalement parsemé de tables et de chaises, et l’on y trouve un autre bar. Inutile de préciser que l’établissement est souvent bondé les soirs de fin de semaine par une faune estudiantine sortie tout droit de l’université et du cégep d’à côté. Sans oublier, en été, l’une des plus chouettes terrasses du Quartier latin.
En 1983, trois amis prirent l'initiative d'ouvrir un centre culturel underground axé sur la diffusion des arts : l'endroit allait s'incarner sous le nom des Foufounes Électriques.
En lui demandant d’expliquer le nom du club, Normand répond : «Foufounes! Les gars, les filles en ont, ce n’est pas sexué, pas comme en France… et "électrique", ça fait dansant… »
À cette époque, l’atmosphère ressemblait plutôt à une grande place publique qu’à un bar.
Les peintures en direct ont amené beaucoup de visibilité au bar à ses débuts. C'était un concept original de François Gourd, co-fondateur, qui amenait plusieurs artistes à se réaliser "live" en peignant leurs œuvres sur des tableaux, sur des paires de fesses, sur des murs... Tous venaient assister aux chefs-d'oeuvre en direct! Même le journal télévisé anglophone, « the National », est venu à l'époque afin de produire une nouvelle sur l’événement. Parmi les autres formats d’arts qui circulaient largement aux Fouf, il y avait aussi des festivals d’art et de vidéo électronique, de la mode, et de la musique à profusion.
Les années 2000 ont bien servi les Foufounes Électriques. La piste de danse a pris un envol considérable, et les concerts demeurent toujours aussi intéressants. Bien sûr, avec le temps, les styles changent, la place s'adapte, et les soirées se modifient ; mais essentiellement, l’art reste omniprésent aux Foufs.
La soiree s est terminee vers 6 heures du mat autour d une bonne poutine, soit 1 heure 30 avant de me reveiller pour aller au travail !!!